Le Cambodge du Sud et le poivre de Kampot
Après ces quelques jours de fêtes, nous décidons d’aller nous reposer au bord de mer. Nous nous garons auprès d’Otres beach.
La plage est plutôt propre, nous en profitant pour se baigner et se reposer.Parfois, je me sens un peu nu en bikini, les Cambodgiens, se baignent tout habillé. L’endroit est plutôt calme malgré les travaux d’aménagement du front de mer.
Les Chinois investissent en immeubles tout le long de la côte. Ils fabriquent même une marina avec un héliport.
Le lendemain, nous décidons de chercher un bateau pour nous emmener vers les îles pour admirer les poissons. Mais à ce moment-là, je suis dégoutée du Cambodge. Les habitants vivent dans les immondices (sac plastique, bouteilles en plastique, paille, canettes, …) les Guest house se trouvent juste à côté de « décharges » à ciel ouvert ☹. Julien finira son après-midi à faire le surveillant de plage pour que les cambodgiens ne laissent pas leurs déchets.
Finalement après une bonne nuit, samedi matin nous partons pour une journée de Snorking (plongé avec masque et tuba). Nous sommes à bord d’un beau bateau en bois. Il nous emmènera visiter 3 îles (Koh preus, Koh ta Kieve et Kteach). Nous profitons à fond cette journée pour admirer les profondeurs de la mer de Chine. Nous voyons de beaux coraux, de beaux poissons, des anémones, … Pendant notre repas, nous attrapons des Bernard l’ermites 😊. cette journée, nous revient à 15$ par adultes et 10 $ par enfants avec le transport, le repas, et les boisons comprises.
Nos voisins, des Chinois, sont allés à la pêche aux Oursins. Ils nous proposent d’en manger, mais au vu de la texture, nous déclinons la proposition. Ils ne se font pas prier et mangent avec délice leurs butins 😉.
Puis nous partons poser nos roues à Kampot. Nous allons visiter le site de La Plantation qui cultive du poivre, mais pas que.
Il y a 6 ans, un couple de Franco-Belge, à relancer le poivre de Kampot. Ils en font un projet social et durable. Avec les fonds gagnés par leur production, ils participent à la vie du village et de la zone rurale. Par exemple : Ils permettent à 2 professeurs de se consacrer entièrement à leur travail en leur versant un complément de revenu, ils proposent tous les jeudis après-midi des cours pour les jeunes Cambodgiens qui souhaitent venir étudier les langues étrangères ou l’informatique, ils donnent du travail aux personnes habitants la zone rurale et proposent aux travailleurs un logement…
Ils essayent aussi de faire de la sauvegarde du patrimoine, les bâtiments en bois de leurs plantations, sont souvent de vieux bâtiments. Ils les rachètent et les restaurent pour leur donner une seconde vie.
Lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, nous avons pu sans problème nous stationner deux nuits sur le parking.
Dans la journée, nous avons pu profiter par petit groupe d’une visite guidé gratuite de La plantation avec un guide parlant Français. Nous avons appris pleins de choses sur la culture du poivre de Kampot noir, rouge et blanc, ainsi l’exclusif Poivre de Kampot au Sel, du Poivre Long, du Curcuma, du Piment oiseaux. Nous avons aussi beaucoup appris sur la culture biodiversifié. Nous avons pu apercevoir des bananiers, des fruits du dragons, de la citronnelle, des fruits de la passions, des nymphéas, … Mais pourquoi tout cela. Et bien c’est très simple, ces différentes plantes s’aident les unes et les autres à lutter contre les parasites qui les colonisent. De plus leurs fruits, sont utilisés dans les restaurants de La Plantations.
Après cette visite, nous avons eu le droit à une dégustation de poivre, d’épices et d’huile de coco. Un délice, même les enfants se sont pris au jeux 😉
Pour finir cet article, je viens de lire sur lepetitjournal.com que :
« Selon un porte-parole du ministère de l’environnement, le Cambodge prépare une interdiction d’importation et de production des plastiques à usage unique.
Le ministère de l'environnement Cambodgien prépare un sous-décret afin d'interdire l'importation et la production de produits plastiques à usage unique afin de réduire la pollution du pays.
Selon Neth Pheaktra, porte-parole du ministère de l’environnement, les pailles, gobelets et cuillères en plastique, qui peuvent être remplacé par des objets durables, feront partie des produits interdits. Le ministère a indiqué souhaiter que les Cambodgiens utilisent des verres ou pailles réalisés à partir de bambou, papier ou métal afin de réduire la pollution.
La pollution due aux plastiques est omniprésente au Cambodge, aussi bien dans les villes que dans les zones rurales. Barquettes de polystyrène pour la nourriture de rue, couverts et bouteilles en plastique, verres accompagnée d’un couvercle, d’une paille et d’un sac en plastique, multiples sacs plastiques donnés par les commerçants au marché… les plastiques à usage unique sont omniprésents dans le quotidien de la population, et les poubelles rares dans les espaces publics.
D’après le porte-parole du ministère de l’environnement, les villes cambodgiennes produisent quatre millions de tonnes de déchets par an, et les Cambodgiens qui vivent dans les villes utilisent plus de 2000 sacs plastiques par an. »
Espérons que ce sous-décret existe un jour. Mais il faudrait tout d’abord faire de l’information auprès des populations et des enfants pour qu’ils adoptent les bons gestes. Les mauvaises habitudes sont tenaces ☹.